Cette activité est proposée dans le cadre d’une classe inversée.

Ressources à étudier avant la classe	Modèle expliquant la réalisation du phénotype sexuel lors du développement embryonnaire et fœtal - QCM à propos de ce modèle
Recherche à mener pendant la classe	Étude d’un cas clinique (cas n°7]de la banque) : l’inversion sexuelle3 Vous êtes le médecin chargé du dossier du cas n°7. Exploitez le dossier afin de proposer à la famille une explication au phénotype sexuel des deux sœurs. >>Parmi les données biologiques, vous négligerez les données sur les hormones. Vous vous limiterez aux données génétiques. 3On parle d’inversion sexuelle lorsque le sexe d’un individu est en contradiction avec son caryotype.
Production attendue	Un texte argumenté et/ou une reproduction du modèle scientifique proposé dans la cours de la classe inversée, en l’adaptant au cas des jeunes filles.
Des exemples de productions d’élèves réalisées par groupes

Ressources  :

• Le dossier du cas clinique n°9 de la banque
• Matériel : deux microscopes, une coupe de testicule de rat permettant de visualiser la structure de référence du testicule, une coupe de testicule d’un animal dont les testicules sont semblables⁴ à ceux du cas clinique n°9
• Un focus scientifique sur l’organisation fonctionnelle du testicule :
  Le testicule contient des structures productrices de spermatozoïdes : les tubes séminifères. Chaque tube séminifère est un long tube pelotonné, dont la paroi est le siège de la spermatogenèse (= formation des spermatozoïdes) et dont la lumière libère les spermatozoïdes produits. Entre les tubes séminifères se situe le tissu interstitiel, formé d’amas de cellules responsables de la sécrétion de testostérone. La testostérone a plusieurs rôles. En particulier, elle agit sur les cellules de la paroi des tubes séminifères pour stimuler la spermatogenèse. Comme toute hormone, la testostérone agit en se fixant à son récepteur spécifique. Les récepteurs de la testostérone sont présents dans les cellules de la paroi des tubes séminifères.
  ⁴_{On donnera une coupe de testicule cryptorchide}

Recherche à mener  :

Aide à la résolution :

• Explorer les lames histologiques pour identifier l’anomalie du testicule du cas n°9
• Schématiser (document à réclamer) les structures observées
  

  

  
  

  

  
  

  

• Exploiter le dossier médical du patient pour trouver l’origine de son anomalie

Production attendue :
Une mise en forme des grandes idées du discours à destination de vos collègues spécialistes.

Ressources  :

• Banque de cas cliniques pour l’exploitation du cas n°1 : « Masculin, absence de puberté » et/ou le cas n°3 : « Femme, absence de puberté ».
• Données du fichier « hormones_puberté.xls », à traiter avec un tableur-grapheur
  

  

  
  

  

Recherche à mener :

Aide :
– Tracez les courbes des sécrétions hormonales en fonction du temps et mettez-les en relation avec les changements du phénotype à la puberté (= étiquettes à placer sur le graphique)
– Étudiez ensuite l’un des deux cas cliniques pour montrer le lien entre la présence ou non d’hormones et la réalisation ou non de la puberté.

Production attendue :
La production sera réalisée sous la forme d’une infographie. Elle devra inclure un graphique à deux ordonnées (œstradiol, testostérone) avec ajout des moments des transformations pubertaires.

Des exemples de productions d’élèves réalisées par binômes :

On se place cette fois dans un contexte d’évaluation sommative, une fois que les notions relatives à la commande de l’activité des gonades par le système hypothalamo-hypophysaire ont été établies et utilisées.
Énoncé de l’exercice  :
Une étude de cas : le cas clinique n°5

Les éléments de réponse attendus :
Question 1 :
Cette femme a une puberté incomplète. Ses follicules ovariens ne se développent pas suffisamment. Sur le plan hormonal, la sécrétion d’œstradiol est inférieure à la normale et la sécrétion de progestérone est inexistante. Autrement dit, cette femme n’a pas de cycle ovarien et de ce fait pas de cycle utérin. Elle n’a donc pas de menstruations.
Question 2 :
On remarque à l’aide des données génétiques une mutation du gène de la FSH chez cette jeune femme. On sait que la FSH est l’une des deux hormones hypophysaires qui contrôlent l’activité des gonades. En l’absence de commande de ses ovaires par la FSH qui ne peut assurer sa fonction, cette jeune femme ne montre pas de cyclicité ovarienne. Comme les hormones ovariennes commandent la cyclicité utérine, cela explique l’absence de menstruations.