1) A partir de la hauteur d’une chaîne de montagne de calculer automatiquement la profondeur de la racine crustale. Le résultat est retranscrit aussi sous la forme d’une coupe à l’échelle crustale de la montagne.
2) Connaissant la hauteur d’une chaine de montagne avant et après son érosion, de calculer la profondeur à laquelle les roches actuellement à l’affleurement étaient initialement enfouies. Typiquement, pour le Massif Central en prenant une hauteur actuelle de 2km et passée de 8km (données déduites de différentes informations géologiques), on trouve que les roches actuellement à l’affleurement étaient initialement à la profondeur d’environ 55km
3) Le résultat précédent permet d’expliquer pourquoi on trouve des roches de types granulites ou de l’anatexie à l’affleurement, c’est à dire pourquoi on voit des roches de forte profondeur. Cela permet de faire comprendre que diminuer la hauteur d’une chaine de montagne de 6km ne revient pas à éroder 6km puisque l’isostasie réajuste en permanence la hauteur et fait remonter la racine crustale.
LIAISON AVEC LE PROGRAMME | |
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Niveau concerné | TS |
Partie du programme : | Les chaînes de montagnes anciennes ont des reliefs moins élevés que les plus récentes. On y observe à l’affleurement une plus forte proportion de matériaux transformés et/ou formés en profondeur. Les parties superficielles des reliefs tendent à disparaître. Altération et érosion contribuent à l’effacement des reliefs. Les produits de démantèlement sont transportés sous forme solide ou soluble, le plus souvent par l’eau, jusqu’en des lieux plus ou moins éloignés où ils se déposent (sédimentation). Des phénomènes tectoniques participent aussi à la disparition des reliefs. L’ensemble de ces phénomènes débute dès la naissance du relief et constitue un vaste recyclage de la croûte continentale. |
– Le fichier excel :
– Le fichier openoffice :