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Coccolithus sp. |
Description de Syracosphaera sp. (Coccolithophoridé actuel)
La cellule d'un Coccolithophoridé est limitée par une paroi pectique.
Dix à trente pièces calcaires (les coccolithes) sont noyées dans cette paroi ou
portées à sa surface.
La cellule est biflagellée ; les coccolithes situés à proximité du départ des
flagelles sont souvent plus ornementés.
La cellule est pourvue d'un noyau et de deux chloroplastes (les Coccolithophoridés sont aussi appelés Coccolithophycées).
Dans des conditions favorables, on observe jusqu'à 5 mitoses par jour. La paroi pectique est alors abandonnée (et sédimente) ou partagée par moitié entre les deux cellules filles. Les coccolithes seront reconstitués dans le cytoplasme et migreront ensuite vers la périphérie de la cellule.
La reproduction sexuée des Coccolithophoridés est très mal connue.
Répartition géographique des Coccolithophoridés
Les Coccolithophoridés actuels vivent dans des mers suffisamment éclairées pour permettre leur autotrophie :
Les Coccolithophoridés actuels sont très rares dans les mers froides et en eau douce.
A la fin du Crétacé, on trouve des coccolithes entre 30° de latitude Nord et 30° de latitude Sud ; les cotes européennes sont une exception puisqu'on en retrouve jusqu'à l'actuel Danemark.
Extension stratigraphique des Coccolithophoridés (et de quelques autres groupes de nanofossiles calcaires)
A = Coccolithophoridés B = coccolithes particuliers, en rosette Nanofossiles C fabriqués par une vingtaine d'espèces de position systématique inconnue Genre D (position systématique inconnue) E = kystes calcaires fabriqués par certaines Dinophycées F = coques sphériques fabriquées par certaines Dinophycées |
D'après G. BIGNOT, Les microfossiles, Dunod Université, 1982, simplifié
Description, répartition géographique, répartition stratigraphique des Coccolithophoridés
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