Les Coccolithes

• Utiliser quelques grammes de craie sèche qu’on écrase entre les doigts.
• Immerger dans de l’eau à laquelle on ajoute quelques gouttes d’ammoniaque.
• Agiter modérément puis laisser reposer.
• Déposer quelques gouttes sur une lame et laisser sécher.
• Ajouter une goutte de Baume du Canada, puis une lamelle.

Certains Coccolithes sont déjà visibles à un grossissement x 500, mais il vaut mieux travailler avec un objectif à immersion (l’étude de la craie en microscopie photonique s’effectue habituellement à un grossissement x 2000).

Les Foraminifères

• Tamiser la suspension obtenue précédemment sur un tamis de mailles 100 µm. Les Coccolithes et les petits débris passent à travers les mailles, mais les Foraminifères sont retenus (ainsi que des débris de coquilles de Lamellibranches et de Brachiopodes, des fragments de colonies de Bryozoaires, des plaques d’Echinides, des valves d’Ostracodes…).
  Voir fiche ... sur l'utilisation d'un tamis.

• Trier sous  la loupe binoculaire avec une aiguille montée «électrisée» par frottement sur la manche de la blouse ou dans les cheveux (la coquille à séparer adhère à l'aiguille un temps suffisant  pour l'isoler).

D’après :
P. FREYTET et al., La craie de Meudon, in Aspects de la Géologie de l’Ile-de-France, Cahiers de l’Université Paris-Sud (XI), pp 116-120, n°3, mars 1982.

"Il suffit de tracer une ligne sur un papier noir avec de la craie blanche et regarder au microscope pour voir des milliers de Coccolithes."

in Formulaire du géologue, R. Furon, ed. Lechevalier, 1962.

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