Carrière de Chauffour-les-Etrechy dans la Réserve naturelle des Sites Géologiques de l’Essonne

Le site de Chauffour est l’un des 6 mètres-étalons du stratotype du Stampien et présente des calcaires lacustres.

Le site est situé sur un affleurement calcaire dont les horizons les plus récents sont accessibles via un escalier (attention glissant lorsqu’il est mouillé) - Accès gratuit 7 J/7, réglementé.

Localisation  : Les Coteaux des-Verts-Galants, D 148 à Chauffour-les-Etréchy

  • Accès libre, réglementé et gratuit
  • Visites guidées sur réservation
  • Adresse : RD148 à Chauffour-lès-Etréchy

Le site est proche de la Carrière des Sablons, Auvers saint Georges

Site géologique du coteau des Verts-Galants à Chauffour-lès-Étréchy (ancienne carrière). par Thor19 (CC BY-SA 4.0)

Plus d’informations

Extrait

L’étude de cette carrière permet de comprendre les conditions particulières de formation du calcaire d’Etampes. A la fin du Stampien, la mer s’est progressivement retirée du Bassin parisien. Le sable, dit « de Fontainebleau », qui s’était déposé au fond de la mer pendant
plusieurs millions d’années se retrouve émergé et soumis à l’action du vent qui forme alors des dunes de sable, dites « éoliennes ». Cette formation sableuse correspond au talus en pente douce légèrement enherbée visible dès l’arrivée sur le site.
Au-dessus du sable, un épais affleurement calcaire s’impose : il s’agit du calcaire d’Etampes. La mer s’étant définitivement retirée, elle a laissé derrière elle du sel qui sera repris dans les eaux composant le lac de Beauce quelques temps plus tard. Ce lac s’adoucira très vite. Présent jusqu’au début du Miocène (16 Millions d’années), c’est dans ce lac peu profond et subissant le climat semi désertique que le calcaire s’est déposé.
Les diverses strates observables dans ce calcaire sont les témoins de l’assèchement périodique et de la remise en eau du lac de Beauce :
 de la boue carbonatée contenant quelques fossiles d’eau douce (Limnea et Planorbis) déposée dans l’eau,
 des voiles algaires calcifiés,
 des traces de racines de végétation aquatique témoignant de l’assèchement du lac de Beauce,
 des brèches de dessiccations comportant des éléments anguleux asséchés (fentes de dessiccation) remaniés et redéposés plus loin lors de la remise en eau du lac.

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