Du cambrien à l'ordovicien
le long de la vallée de la Laize et de l'Orne
(entre Laize-la-ville et May-sur-Orne)
C'est après un dépôt de conglomérats
(poudingue du rocher de Rocreux à Jacob-Mesnil)
reposant en discordance sur les terrains du Briovérien, que la véritable
transgression marine cambrienne débute.
La séquence carbonatée cambrienne est observable dans la
carrière de Laize-la-Ville (sur ces calcaires
cambriens repose en discordance des terrains liasiques du Jurassique).
Sur la bordure sud du synclinal de May, sur le site de la galerie
de l'ancienne mine, le cambrien se termine par un important dépôt
de schistes et arkoses qui marquent la régression de la fin du
Cambrien et le retour des produits d'érosion.
La transgression ordovicienne n'atteint la région qu'au Llanvirnien après
une lacune sédimentaire s'étendant du cambrien moyen à
l'Arénigien.
Le Llanvirnien est représenté par la formation des schistes
d'Urville qui débute par un conglomérat de base sur
lequel repose un banc chloro-carbonaté. Il se poursuit par le
minerai de fer (exploité dans les mines de May-sur-Orne) et les
schistes noirs à débit en plaquettes dans lesquels on peut
récolter des trilobites dont Neseuretus tristani perfois enroulé.
Viennent ensuite les grès de May (Llandeilo-caradocien) dont l'une
des unités sont les grès du Petit May, de la carrière
Sud de May-sur-Orne, de teinte rougeâtre, exploités en dallage
; des lits d'argilite noire montrent des figures sédimentaires (rides
d'oscillations).