Ammonite : (n. f.) animaux marins de la famille des Céphalopodes (seiches, calmars, pieuvres ...) Seules les coquilles ou leur empreinte sont généralement fossilisées. Ont totalement disparu à la fin de l'ère secondaire (crise Crétacé-Paléocène il y a -65 millions d'années).
Belemnite : (n. f.) animaux marins de la famille des Céphalopodes (seiches, calmars, pieuvres ...) Le rostre, en forme de balle de fusil, constitue le reste fossile le plus souvent trouvé. Ont totalement disparu à la fin de l'ère secondaire (crise Crétacé-Paléocène il y a -65 millions d'années).
Biface : (n. m.) outil sur galet ou sur éclat, taillé sur les deux faces, dégageant une pointe et deux bords tranchants.
Cairn : (n.m.) monticule de pierres, d'origine celte, servant de repére en montagne.
Chevauchement : (n. m.) il s'agit d'un contact anormal entre les diférentes strates ; des couches de terrain "anciennes" recouvrent des couches de terrain plus récentes.
Choper : (n. m.) galet taillé sur une ou deux faces et présentant un tranchant peu développé.
Collision : (n. f.) quand deux continents à la dérive entrent en contact, on dit qu'ils entrent en collision, et les roches comprises entre ces deux mâchoires gigantesques sont comprimées, plissées, métamorphisées.
Conglomérat : (n. m.) dépôt sédimentaire constitué de débris (clastes) de roches diverses liés par un ciment ; c'est une brèche si les clastes sont anguleux, un poudingue s'ils sont arrondis. La dimension des clastes et par convention supérieure à 16 mm. De 2 à 16 mm, ce sont des micro-conglomérats.
Couche savon : (n. f.) couche constituée d'une ou plusieurs roche(s), qui a permis le décollement et le glissement d'une nappe ; qualifiée de savon tectonique par les géologues.
Datation absolue : (n. f.) par les radioisotopes. Elle permet de dater précisément un objet fossile ou une roche, un minéral ... pourvu qu'il contienne les isotopes permettant la datation. Plus on remonte dans le temps, moins la mesure est précise.
Datation relative : (n. f.) permet de dater les événements géologiques les uns par rapport aux autres. Elle repose sur les principes de superposition, de recoupement, de continuité et d'identité paléontologique.
Débitage : (n. m.) production d'éclats.
Denticulé : (n. m.) outil composé d'une série d'encoches adjacentes les unes aux autres.
Discordance : (n. f.) il y a discordance quand des sédiments reposent sur la tranche de sédiments antérieurs inclinés par la suite d'un plissement ou d'un basculement, puis érodés.
Eclat : (n. m.) fragment de roche dure obtenu par la taille.
Evaporite : (n. f.) roche sédimentaire d'origine chimique. Elle résulte de la précipitation de sels en solution dans l'eau de mer à saturation (principe du marais salant). Ceci suppose une mer peu profonde, plus ou moins fermée, en climat chaud (peu de pluies alimentant ce bras de mer). Exemple : le gypse.
Faciès : (n. m.) ensemble des caractéristiques d'une roche permettant de reconstituer ses conditions de formation.
Flysch : (n. m.) formation sédimentaire détritique terrigène, souvent épaisse, composée essentiellement d'un empilement de turbidites, typiquement en concordance avec les couches sous-jacentes, et déposée dans une zone orogénique tectonisée. Leur mode de sédimentation est à rapprocher de celui des actuels deltas sous-marins profonds.
Fossile stratigraphique : (n. m.). espèce à durée d'existence brève à l'échelle des temps géologiques et à large extension géographique. C'est un précieux outil de datation relative.
Grattoir : (n. m.) éclat ou lame retouché de manière à dégager un front abrupt servant à gratter (la peau par exemple).
Grès : (n.m.) sables siliceux dont les grains, plus ou moins grossiers, sont cimentés entre eux. Le dépôt des sables en milieu marin se fait à proximité des côtes, à faible profondeur (quelques centaines de mètres)
Gypse : (n.m.) sulfate de calcium hydraté (CaSO4, 2H2O). C'est une évaporite incolore ou de couleur blanchâtre, jaunâtre voire rougeâtre. Déshydraté, le gypse fournit le plâtre.
Hétéromorphes (ammonites) : (adj.) se dit de certaines formes d'ammonites dont l'enroulement s'écarte de l'enroulement classique en spirale plane à tours jointifs. La plupart de ces ammonites se rencontrent au Crétacé.
Horizon : (n.m.) est la plus petite tranche de temps qu'on puisse définir actuellement dans l'échelle des temps géologiques. La durée moyenne d'un horizon correspond à environ 100 000 ans. Définit à l'aide des fossiles stratigraphiques qu'il renferme.
Icthyosaure : (n. m.) était un reptile marin, redoutable carnivore des mers du Jurassique, les plus gros atteignant 15 mètres de long. Apparus au Trias, ils disparaissent au Crétacé vers 90 millions d'années, avant la fin de l'ère secondaire.
Industrie lithique : (n. f.) terme désignant l'ensemble des pierres taillées par les Hommes.
Levallois : (adj.) méthode de taille très élaborée dont l'éclat final est prédéterminé et "sculpté" au préalable dans le nucléus.
Mésolithique : (n. m.) (ou Epipaléolithique) période comprise entre 8 000 et 6 000 ans av. J.-C., correspondant aux derniers Hommes préhistoriques ayant un mode de vie de chasseur-cueilleurs.
Molasse : (n. f.) formation sédimentaire détritique comportant des couches d'argiles, de sables, de conglomérats, de calcaires, déposée en milieu marin peu profond ou en milieu subaérien, au pied d'un relief montagneux en cours ou en fin de formation.
Néolithique : (n. m.) période comprise entre 6 000 et 2 000 ans av. J.-C. au cours de laquelle les Hommes se sédentarisent, pratiquent l'élevage et l'agriculture et inventent la poterie.
Nucléus : (n. m.) bloc de matière première (roche sélectionnée pour la taille) à partir duquel sont extraits les éclats.
Paléogéographie : (n. m.) c'est la reconstitution de la géographie (par exemple, la répartition des terres et des mers) d'une époque données grâce aux dépôts sédimentaires et aux fossiles qu'ils contiennent.
Paléolithique inférieur : (n. m.) cette période concerne Homo habilis et Homo erectus. Elle débute avec les premiers Hommes et se termine il y a 200 000 ans.
Paléolithique moyen : (n. m.) période débutant avec une production quasi-exclusive d'éclats et se terminant avec l'arrivée d'Homo sapiens en Europe occidentale. Le Paléolithique moyen englobe les pré-néandertaliens ainsi que les Hommes de Néandertal.
Paléolithique supérieur : (n. m.) période débutant il y a 35 000 ans avec l'arrivée d'Homo sapiens et se terminant 8 000 ans av. J.-C..
Percuteur : (n. m.) "marteau" en roche dure, en matière animale ou végétale (bois de cerf, bois végétal dur) avec lequel on percute le bloc de roche en vue d'obtenir un éclat ou un outil.
Plâtre : (n. m.) forme deshydratée du gypse.
Poudingue : (n. m.) roche sédimentaire détritique formée pour 50 % au moins d'éléments arrondis (galets) de diamètre supérieur à 2 mm, liés par un ciment. L'arrondi des galets est dû à une usure mécanique (transport fluviatile assez long, agitation dans les vagues ...).
Voir le poudingue de Valensole (-8 à -1,65 millions d'années) qui forment la majeure partie du paysage s'étirant à l'ouest de Digne-les-Bains.
Principe d'actualisme : (n. m.) suppose que les causes des phénomènes géologiques actuels sont les mêmes que celles ayant agi dans le passé.
Principe de continuité horizontale : (n. m.) deux strates géographiquement éloignées, bien que de nature différente (calacaire, grès, marnes ...) sont de même âge si elles contiennent les mêmes fossiles stratigraphiques.
Principe de superposition : (n. m.) lorsque plusieurs couches sont superposées, la plus ancienne est située en dessous. Ce principe permet de dater les événements les uns par rapport aux autres : on parle de datation relative. Principe applicable en l'absence de remaniements tectoniques.
Racloir : (n. m.) éclat retouché dégageant un tranchant.
Retouche : (n. m.) action de reprendre le tranchant d'un éclat en lui donnant de faibles coups afin d'obtenir la forme voulue ou de l'aiguiser.
Taille : (n. f.) action de fracturer des roches dures en vue d'obtenir des éclats ou des outils.
Tidalites : (n. f.) "lite" : roche ; "tida" : marée. Sédiments déposés dans la zone de balancement des marées (estran). On pourrait peut-être remplacer ce mot par "maréite".
Tuf calcaire : (n. m.) (ou Travertin) roche sédimentaire calcaire continentale, à aspect concrétionné, plus ou moins vacuolaire, grise à jaunâtre, grossièrement litée. Les tufs calcaires se déposent aux émergences de certaines sources, et dans des cours d'eau peu profonds à petites cascades. Cette roche se forme par précipitation des carbonates activée par les turbulences de l'eau, et la perte de dioxyde de carbone. Les tufs calcaires actuels sont riches en aragonite, mais ce minéral recristallise ensuite en calcite. L'aspect caverneux (ou vacuolaire) est dû en partie à la disparition par fermentation de débris végétaux (mousses associées à des cyanobactéries) encroûtés de carbonate d'origine biochimique.
Turbidite : (n. f.) dépôt sédimentaire sous-marin du glacis, de nature détritique, provenant d'une avalanche sous-marine au niveau du talus. Son épaisseur est de l'ordre de quelques décimètres, parfois d'un ou deux mètres, rarement plus. Sous sa forme la plus complète, une turbidite peut être décrite par la séquence type de Bouma qui comprend cinq intervalles, de bas en haut :
A - grossier et granoclassé ;
B - gréseux, fin et laminaire ;
C - fin, convoluté et ondulé ;
D - silteux, fin et laminaire ;
E - argileux.
Cette séquence type est souvent incomplète, et l'examen des séries qui en sont formées (analyse séquentielle) donne des indications sur les conditions de la sédimentation : prés de la sources des apports, l'intervalle -A- est spécialement développé, loin de celle-ci il est absent. Le matériel dont sont formées les turbidites est le plus souvent quartzeux, mais parfois calcaire. On en connaît aussi bien en milieu marin que lacustre. Elles constituent à peu près l'intégralité des formations de type flysch.