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Grotte de la Baune Bonne


Excursion dans les Alpes

Le village préhistorique

Devenir acteur de ses découvertes : évolution de l'habitat humain


Toute accumulation de vestiges archéologiques constitue une preuve de la présence, pour une période plus ou moins longue, des Hommes. Ils se déplacent sur un territoire (stations provisoires), s'installent dans des grottes ou construisent des campements en plein air durant le Paléolithique puis se sédentarisent à partir du Néolithique.


- Les premières traces d'un campement humain structuré ont été retrouvées à Olduvaï, en Afrique de l'Est (Tanzanie). Il s'agit d'un amoncellement de galets, d'outils en pierre et d'ossements, illustrant les activités d'Homo habilis il y a 1,8 millions d'années (aire de boucherie ?).


- Homo erectus a laissé de nombreux vestiges de ses occupations saisonnières. Outre les abondants abris naturels connus à ce jour dans le Monde (exemple de la grotte de la Baume Bonne en Provence), un nombre important de sites de plein air a été reconnu. L'un d'entre eux est la plage de Terra Amata, sur le littoral niçois d'il y a quelques 380 000 ans.


- Les premiers Homo sapiens, au Paléolithique supérieur, ont laissé des traces de leur habitat. Sur le site de Pincevent, dans le bassin parisien, furent dégagées une série de huttes que l'on suppose recouvertes de peaux de bêtes. L'habitat en grotte reste encore une pratique courante.


- Durant le Néolithique, agriculture et élevage coïncident avec la sédentarisation : les populations néolithiques vivent en petits hameaux généralement installés dans les plaines fertiles. En Méditerranée orientale, au cours de la même période, de petites villes à l'architecture variée ont déjà vu le jour.

Les matériaux et les techniques de construction varient en fonction des ressources de l'environnement :

- clayonnages enduits de torchis à Charavines (Lac de Paladru, Isère) ;

- pierres sèches à Cambous (Hérault).


La mort

A la fin du Néolithique la pratique la plus courante est l'inhumation collective. Le "caveau" est utilisé pendant une longue période pour enterrer les morts d'une communauté. En Provence, ces caveaux se présentent, entre autre, sous la forme de dolmens.

Les dolmens provençaux sont des dolmens à couloir, c'est à dire qu'un couloir donne accès à la chambre funéraire, le tout étant recouvert d'un tumulus circulaire (entre 6 et 26 métres de diamètre). Couloir et chambre sont édifiés en dalles calcaires.



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Mise à jour : 25 octobre 2004

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